Pour cette 13ème édition tombant un 13 du mois et écrite depuis le 13ème arrondissement (de Paris), il est grand temps que La Partouze Musicale révèle son vrai visage et se dévoile (!) comme un projet communautariste s'inscrivant dans le cadre d'un machiavélique plan global de Grand Remplacement culturel, musical et libidineux !...

Il se trouve que vendredi ma partouzeuse préférée m'a invité à assister à un concert surprise qui a été l'occasion de découvrir une artiste singulière. Née en Algérie et arrivée en France à l'âge de 10 ans, Djazia Satour puise dans les racines musicales de sa terre natale et mélange le chaabi de l'Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo et du mandole avec les basses et les claviers analogiques d'une pop chaude et savoureuse.

Elle chante en arabe algérien (!) d'une voix riche et puissante, elle a une belle présence scénique et une énergie communicative. Ses acolytes Benoît Richou à la guitare, Rabah Hamrene aux cordes (violon, banjo, mandole) et Rémi D'Aversa à la batterie et aux claviers ne déméritent pas. Si d'aventure ils passaient près de chez vous je vous conseille vivement d'aller les voir, vous ne comprendrez rien (elle explique quand même de quoi parlent les chansons pour ceux qui ne parlent pas encore arabe...) mais vous passerez une belle soirée ;-)

En attendant, je vous propose d'écouter "Ma Damni" ("Tant que je suis"), un extrait de son 3ème et dernier album, "Aswât" ("Les Sons") paru en octobre 2018. C'est par ce beau morceau que le concert s'est achevé vendredi, les musiciens cessant de jouer à tour de rôle pour quitter la scène (en commençant par la chanteuse), la musique s'épurant progressivement jusqu'au silence... avant le retour sous les applaudissements nourris d'une assistance enthousiaste et conquise :-)

Spéciale dédicace à Eric Z qui devrait partouzer, ça lui ferait un bien fou !... ;-)

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Djazia_Satour_-_Aswat