Une des grandes forces de la musique Pop est à mon humble avis son faible ticket d'entrée : quatre potes, un chanteur (ou une chanteuse !), une guitare, une basse, une batterie, parfois un clavier ; pas besoin de virtuosité ou de longues années d'apprentissage, un peu d'inspiration, beaucoup de fraîcheur, une pointe d'innocence, et c'est parti ! 
On peut réinventer la roue ou le fil à couper le beurre, ce n'est pas bien grave, au contraire ! L'essentiel c'est que ça fasse du bien par là où ça passe... Cette formule si simple est déclinable à l'infini, à toutes les époques et sous toutes les latitudes 
Les lascars du jour sont originaires de Talinn en Estonie (si, si, c'est possible !). Chez eux, Ewert Sundja (chant, clavier), Erki Pärnoja (guitare, chant),
Kristjan Kallas (batterie, percussions) et Ivo Etti (guitare, basse,
chant) sont des musiciens reconnus dont le quatrième album est paru en 2018.
Ils forment le groupe "Ewert and the two Dragons" dont la réputation s'est lentement mais sûrement étendue dans le nord de l'Europe et a fini par atteindre nos contrées...
C'est le premier morceau de leur deuxième album "Good Man Down" (2011) que je vous propose d'écouter aujourd'hui. Comme vous pourrez le voir dans le clip, la chanson "(In The End) There's Only Love" a été composée à la campagne, dans une maison appartenant au beau-père d'Ewert, non loin d'une grande plage de sable au bord de la Baltique.
Il me semble que l'on ressent à l'écoute de ce morceau quelque chose de la joie, la bonne humeur et la franche camaraderie dans lesquels a dû baigner sa composition...
Je ne saurais mieux le décrire que les Inrockuptibles dont Deezer propose la critique qui s'achève ainsi : "Et dès (In the End) There’s Only Love, toutes ces chorales en cascade, ces beats rieurs, ces cavalcades de guitares préparent le corps pour le reste de l’album : grande sécheresse des glandes lacrymales, énorme activité des zygomatiques, vaste production de mélatonine, crue massive d’endorphines et spasmes joyeux dans les pieds. Le disque feel good de la semaine."
Je vous conseille de monter le son pour bien profiter du délicieux martèlement de la batterie (180 bpm) tout comme de ceux du xylophone jouet (!) et de la guitare (si, si, on peut marteler une guitare !)...
Echauffez-vous la voix car vous aussi vous allez chanter "Ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh" et clamer que "in the end there's only love" ! 
Bonne partouze !
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