La Partouze Musicale

Entre deux épreuves intenses des Championnats du Monde de Farniente, il faut bien se reposer.
C'est ainsi que j'ai achevé hier la lecture d'un passionnant roman que j'ai lu quasiment d'une traite, "Replay" de Ken Grimwood, recommandé par ma partouzeuse préférée qui venait justement d'en achever la lecture.
A mon tour de chaudement vous recommander ce petit chef-d’œuvre d'une catégorie dénommée "Uchronie personnelle" dans le "Guide des genres et sous-genres de l'imaginaire" :
« Dans cette variante ce n'est pas le cours de l'histoire du monde qui change mais celui de la vie du protagoniste : suite à un évènement quelconque (souvent une boucle temporelle), il remonte le temps sur une durée variable et a l'opportunité de faire d'autres choix que ceux faits la première fois (et c'est d'ailleurs le thème phare de ce sous-genre : les choix - de vie - et ce qu'ils entraînent). »
Ce schéma vous rappelle sans doute quelque chose puisqu'il s'agit de celui de "Un jour sans fin" (1993), un de mes films préférés. Sachez cependant que la durée de la boucle temporelle et le ton des deux œuvres sont radicalement différents...

Ce matin, lors du petit-déjeuner (vers midi...), je repensais à "Replay" et à la passionnante conversation que nous avions eue la veille à son sujet avec ma partouzeuse préférée lors du dîner quand tout à coup m'est revenue à l'esprit, "Le Quattro Volte", une superbe chanson italienne qui traite elle aussi des cycles de l'existence et des choix de vie. Il s'agit d'une piste du troisième album de Brunori Sas, sobrement intitulé "Vol. 3 - Il Cammino Di Santiago In Taxi" et publié en 2014. J'appréciais déjà la mélodie de cette chanson et sa structure de ritournelle mais ce n'est que bien après l'avoir découverte, qu'un matin, en l'écoutant en voiture sur la route du travail, j'ai prêté plus d'attention aux paroles⁽¹⁾ et ai réalisé quel en était le sujet... petit satori⁽²⁾ !

Bonne partouze à tous !

⁽¹⁾ Gogol^TM vous en proposera une traduction française (fort approximative...) en cliquant sur le bouton ad hoc à la fin

⁽²⁾ Un petit satori, c'est un peu l'effet que fait une bonne partouze !