Histoire de changer un peu, ce n'est pas la flemme qui est la cause de l'absence de Partouzes Musicales en ce début 2023...
En effet, si 2022 s'est pour moi achevée en fanfare avec deux semaines de covid, ce dernier m'a également permis de commencer 2023 dans la joie et la bonne humeur : l'abaissement des défenses immunitaires qu'il a provoqué a entrainé le réveil du virus de la varicelle après plus de 40 ans de sommeil et le subséquent déclenchement d'un spectaculaire (dixit le médecin) zona intercostal... Qui plus est, pas de bol(1), je fais partie du cinquième de veinards souffrant de névralgie post-zostérienne ! :-(
En gros, j'ai (très) régulièrement, y-compris la nuit, des sensations au flanc gauche qui vont de la chatouille désagréable à la véritable décharge électrique me parcourant le dos et le bras... Ça fait maintenant 5 jours non-stop que je participe (à mon corps défendant) à une étrange partouze BDSM très électrique, 2023 s'annonce on ne peut plus hot ! En plus c'est l'année du lapin, ça va partouzer sec ! ;-)

Grand amateur de la musique de Crosby, Stills, Nash & Young, c'est avec une certaine émotion que j'ai appris le décès de David Crosby, barde californien au look d'Assurancetourix mais à la voix d'ange, haute et pure, qui s'étonnait d'avoir réussi à atteindre un âge vénérable malgré tous ses excès passés... RIP.

En 1975, en compagnie de son compère Graham Nash, David Crosby avait enregistré l'album "Wind on the Water" qui s'achève par une chanson extraordinaire : "To the Last Whale..." qui combine deux compositions, "Critical Mass" un pièce a capella de Crosby et "Wind on the Water", la chanson de Nash qui donne son titre à l'album. Deux morceaux originellement distincts, insolitement agrégés en un ensemble pourtant cohérent pour symboliser la coopération des deux artistes(2).

"To the Last Whale..." commence par la "messe" de Crosby dont les singulières polyphonies évoquent aussi bien l’atmosphère pieuse des orgues et des chants grégoriens que la faune marine, du sonar de dauphin au chant de baleine. Au bout d'un peu plus d'une minute les voix se fondent délicatement dans l’ambiance mystique de Nash qui repose sur un florilège instrumental (piano à queue, synthétiseur, violons, clarinette, caisse claire…). Ce n’est seulement qu’après 2’18” que la chanson proprement dite commence, triste poème, élégie à la dernière baleine... Une prière à l’Océan, toujours tristement d'actualité(3) qui parvient à suspendre le temps grâce à une mélodie légère et planante 8-)

Maybe we’ll go
Maybe we'll disappear
It's not that we don’t know
It's just that we don't want to care

Qui aurait pu prévoir que deux ans après la sortie de cet album naîtrait un petit prodige dénommé Emmanuel Macron ?!...

Spéciale dédicace à Robin et Amalia dont c'était l'anniversaire hier, à Pascale et Delphine qui ont récemment fêté leur anniversaire, Bonne Partouze Joyeux Anniversaire les ami·e·s ! :-D
Spéciale dédicace également à l'ami Pierre-Jean qui prend une retraite bien méritée à la fin du mois, ça va lui laisser plein de temps pour partouzer le veinard ! ;-)
Bonne Partouze à tous·tes  ! ;-)

(1) Ça m'apprendra à me moquer des voyants et médiums africains ! ;-)

(2) Passage éhontément pompé ici ! ;-)

(3) Et même bien au-delà de l'actualité ! Je viens de voir "Avatar : la voix de l'eau", si vous ne l'avez pas encore vu, je vous recommande (très TRÈS) chaudement d'y aller toutes affaires cessantes, je n'ai jamais rien vu de tel sur un écran de cinéma ! Si vous l'avez vu, vous comprenez ce que je veux dire :-D

David_Crosby_Graham_Nash_-_Wind_on_the_Water