Notre équipe rentre d'Italie où nous sommes partis quelques jours essayer de nous changer les idées... Eh bien figurez-vous que même là-bas, Gérald Darmanin !? 8-O

Encore plus bizarre, en plus de 150 billets, il n'a encore jamais été question d'Everything But The Girl dans La Partouze Musicale !? 8-O
C'est difficile à expliquer dans la mesure où ce duo occupe dans mon panthéon musical une place équivalente à celle de New Order...
Je me demande même si je ne le préfère pas à New Order(1) !
Naaan, j'déconne ! (A peine...)

J'ai découvert EBTG complètement par hasard, au début des années 90. En farfouillant dans un bac de CDs à prix cassés, je suis tombé sur un disque inconnu dont la pochette m'a plu et l'ai acheté pour voir (ou plutôt écouter), sans grande prise de risque au vu du prix demandé... Il s'agissait de "The Language of Life" (1990), le cinquième album studio d'Everything But The Girl et sans doute le plus mésestimé de leurs disques qui pourtant m'a plu dès la première écoute, bonne pioche ! 8-)

Si d'aventure vous ne connaissez pas ce groupe, je vous envie, vous allez faire une très belle découverte ! Vous allez aussi vivre une sacrée expérience musicale en accéléré car, en quarante ans d'existence et onze albums, la musique du duo a énormément évolué dans sa forme - mais la voix de Tracey Thorn n'a jamais perdu de sa superbe - tout en conservant un fond minimaliste et mélancolique. "Fuse", le onzième album est sorti fin avril, après vingt-quatre ans de silence(2),  mettant en émoi les fans d'EBTG dont je suis :-D

"Nothing Left To Lose" est la chanson qui ouvre magistralement ce superbe album. Le son des derniers albums d'EBTG est immédiatement reconnaissable et sonne en même temps très actuel, sans doute parce qu'en avance sur son temps... et dès les premières phrases on comprend que rien n'a fondamentalement changé : « I need a thicker skin / This pain keeps getting in / Tell me what to do / ‘Cause I’ve always listened to you » (J’ai besoin d’une peau plus épaisse / Cette douleur ne cesse de s'insinuer / Dis-moi quoi faire / Car je t’ai toujours écouté). L’angoisse, le désespoir, la douleur mais l’autre comme planche de salut… ce qu'illustre le très léché vidéo-clip (que je vous recommande). Puis, en guise de conclusion entêtante, l'un des plus beaux couplets entendus récemment dans une chanson pop : « Kiss me while the world decays / Kiss me while the music plays » (Embrasse-moi pendant que le monde se décompose / Embrasse-moi pendant que la musique joue).

Quarante ans après leurs débuts et jamais décontenancés par le succès astronomique du single "Missing" (1994) remixé par Todd Terry, vingt-quatre ans après “Temperamental”, Tracey Thorn et Ben Watt reviennent comme si le temps n’avait aucune prise sur eux (j'espère être comme eux à 60 ans !). Voix poignante et magnétique de Tracey Thorn, science des productions syncopées de Ben Watt, sens de la composition et soul électronique moderne à l’unisson du tandem, non, Everything But The Girl n'a plus rien à prouver et vraiment rien à perdre. Le secret de ce couple qui dure ?
Quelle question, La Partouze bien sûr ! 8-)

Spéciale dédicace à l'ami Olivier F dont c'était l'anniversaire hier... Bonne Partouze Joyeux Anniversaire Olivier ! :-D

Bonne Partouze à tous·tes  ! ;-)

(1) Je rappelle qu'il est inutile de laisser de commentaires désobligeants sur New Order, il ne seront pas publiés. Si d'aventure vous passiez outre cet avertissement, je prendrais le contrôle à distance de votre pc et le transformerais en machine zombie dédiée au minage de cryptoconneries et si vraiment vous dépassez les bornes j'en ferais un serveur de prose pornographique de Bruno Le Maire...

(2) Silence tout relatif car Tracey Thorn et Ben Watt ont respectivement publié 4 et 3 albums studio en solo ces dernières années, on en reparlera... ;-)

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EBTG_-_Fuse